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Le blog d'un étudiant en gestion de l'information et de la connaissance

Petite réflexion sur l'utilisation d'une banque d'images et les difficultés liées à l'indexation des images

Si une image est d'abord un support matériel reproductible ou non qui peut se diffuser sous  forme de  peinture ou de dessin, d'affiche ou de photographie, de film ou de clip vidéo, c'est aussi une représentation visuelle et mentale de l'accès à la connaissance. Depuis la récente évolution liée aux développement des technologies de l'information et de la communication et avec les nouvelles applications du réseau Internet, les images sont omniprésentes, et passent d'une fonction illustrative et secondaire par rapport au texte à une fonction dominante, où elles deviennent elles-mêmes signes. Par conséquent, une banque d'images, que l'on peut définir comme une banque de données regroupant de plusieurs milliers à plusieurs centaines de milliers de photographies, d’images ou d’illustrations, devient un véritable outil de connaissance. Une banque d'image se distingue en effet d'une agence commerciale, car le stockage et la propagation des images remplissent des fonctions spécifiques en répondant à des nécessités éducatives, culturelles et économiques. Si Internet a permis une diffusion et un échange rapide d'images entre les utilisateurs, une banalisation de l'image accessible et partageable par tous, comment l'utilisateur personnel ou le professionnel procède-t-il pour se procurer des images, être dans une légalité juridique et se réapproprier l'image en la remettant au cœur des apprentissages et de la connaissance ? Dans un premier temps, nous allons définir les spécificités d'utilisation d'une banque d'images dans ses fonctions économiques et pédagogiques ; Puis nous envisagerons la nécessité pour les professionnels de construire des accès afin d'identifier et de localiser les banques d'images. Enfin, nous nous poserons la question de la difficulté du travail d'indexation, de description analytique d'une image par le professionnel de la documentation iconographique.

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La société de l'information : deux écarts de développement

Tout d'abord, rappelons que la société de l'information désigne un état de la société dans lequel les technologies de l'information jouent un rôle fondamental, principalement l'informatique, l'Internet et les télécommunications. Elle arrive dans la continuité de la société industrielle, du développement scientifique et technologique, vecteurs de croissance économique. Nous avons vu que la production des richesses d'un pays est étroitement liée à la valeur du savoir d'un pays, incluant son mode de production. Cependant, le principe de développement de la société de l'information n'est pas démocratisé et l'on peut observer des écarts considérables tant par la quantité que par la qualité des production et des moyens de communication.

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Les atouts des cartes heuristiques

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Différence entre le savoir et l'information. Le savoir est-il un bien collectif ?

Guy Pelachaud définit le savoir comme "un bien collectif, qui fonde le progrès de l'humanité", et "qui ne peut être accumulé qu’à condition d’être transmis". Il associe le savoir en tant que bien collectif à la nécessité de la transmission. Le savoir fait partie d'un patrimoine culturel qui se partage démocratiquement, sans contrainte de temps, de lieu ni d'argent, du moment où il est accessible à tous. Aujourd'hui, les bibliothèques de lecture publique et l'immense bibliothèque que représente le réseau Internet sont les temples du savoir à condition de bâtir une "architecture des connaissances" et de former les peuples à l'utilisation des techniques, notamment la recherche documentaire. Le savoir serait alors un ensemble organisé d'informations, de connaissances qu'il faut apprendre à utiliser.
    Selon Paul David et Dominique Foray, «  l’information, en revanche, est un ensemble de données, structurées et formatées, mais inertes et inactives tant qu’elles ne sont pas utilisées par ceux qui ont la connaissance pour les interpréter et les manipuler ». Le savoir est donc un bien collectif à condition de l'acquérir, de le constituer et de donner les moyens aux peuples d'y accéder, contrairement à l'information qui est un message en direction d'un destinataire. L'information est ainsi l'appropriation subjective, individuelle d'un message reçu, c'est seulement quand il est structuré en connaissance ou en savoir qu'il peut se transmettre par des moyens mécaniques. Ce savoir, qui fonde le progrès de l'humanité, est l'expression d'une diversité culturelle qui répond aux missions des services multiculturels des bibliothèques. Ainsi le Manifeste de l'Unesco sur les bibliothèques publiques "proclame sa conviction que la bibliothèque publique est une force vivante au service de l'éducation, de la culture et de l'information et un moyen essentiel d'élever dans les esprits les défenses de la paix et de contribuer au progrès spirituel de l'humanité".
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Qu'est que l'information utile en IST ?

L'information utile est l'information documentaire au sens général : elle est durable, pérenne et inscrite sur un support pour être communiquée. On va chercher à la conserver sur un document, même dématérialisé dans le cas d'un document numérique. L'information utile est définie par son utilité pour les chercheurs et les entreprises. Sortir l'information de sa dépendance utile, scientifique et économique pour qu'elle devienne "un bien collectif qui ne peut être accumulé qu’à condition d’être transmis" est l'enjeu de ce texte.

L'information utile est donc similaire à ce qu'on appelle l'IST  (Information Scientifique et Technique). C'est l'ensemble des publications de l'information scientifique et technique produites, traitées et diffusées par la recherche : les publications des chercheurs, la littérature grise (rapports d'études ou de recherches, actes de congrès, thèses, brevets). L'IST est l'information utile nécessaire à l'activité scientifique comme à l'industrie. Sa production est abondante dans les domaines des Sciences Humaines et Sociales (SHS) et des Sciences, Techniques et Médecine (STM).
Pour le développement et la croissance d'un pays, l'enjeu de l'IST est de produire, de rassembler puis de diffuser la meilleure information. Selon la déclaration commune de Couperin,  l'ADBU (Association des Directeurs des Bibliothèques Universitaires) et l'Aura (Association des usagers du réseau ABES) « sa circulation et sa disponibilité sont des facteurs clés de l'efficacité de la recherche scientifique, de la compétitivité industrielle et du progrès social. Leur importance justifie donc l'attention que les pouvoirs publics portent à ce secteur et elle explique aussi le montant et la croissance spectaculaire des investissements consentis en sa faveur dans tous les pays développés ».  Ainsi une série de mesures prises par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) permet une meilleure cohésion entre les acteurs de la Recherche, de l'Entreprise et de l'Industrie en France, qu'il s'agisse de la mise en place de PRES (Pôles de Recherches de l'Enseignement Supérieur), de l'ANR (Agence Nationale de Recherche) pour financer des projets innovants ou de   l' AERES (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur). Il est important de pouvoir  collecter, diffuser et évaluer l'information scientifique et technique pour qu'elle soit visible sur la scène internationale. L'Institut National de l'Information Scientifique et Technique (INIST) géré par le CNRS, est d'ailleurs l'une des institutions chargée de collecter, traiter et diffuser les résultats de la recherche et de l'innovation scientifique et technique. Ses missions sont relatives à la fourniture de documents, à la gestion des catalogues électroniques de fonds documentaire et des bases de données bibliographiques, à la gestion de portails d’information permettant l’accès mutualisé à des ressources numériques. Il offre aussi une expertise dans le domaine de l’édition numérique, des solutions pour la veille documentaire et scientifique et des formations en Information Scientifique et Technique. Il produit notamment deux bases de données bibliographiques multilingues et multidisciplinaires : Pascal et Francis.

Le Web 2.0 et aprés ?

La révolution Internet et les évolutions du Web ont permis la dématérialisation des supports et l'accélération de la circulation de l'information. Les applications du Web 2.0, quant à elles, font émerger une dimension collaborative qui entraine une transformation des modes de production et de réception du document. Cette dimension sociale et technique du Web 2.0 permet en effet une prise de pouvoir de l'internaute qui devient à la fois producteur et consommateur de l'information. Par ailleurs, les métiers de l'information et de la communication, dont l'activité est de produire, sélectionner et communiquer des informations, vont se trouver confrontés à une évolution de leur métier. Les outils du Web 2.0, qui permettent aux professionnels de développer leur production d'information, d'agréger leurs besoins et de mieux communiquer les contenus informationnels grâce à la dimension collaborative, leur apportent-ils une plus-value ?

Si le Web 2.0 favorise la participation dynamique et convergente des individus pour développer des projets innovants, et promet aux professionnels de l'information et la documentation de mettre en place un système d'évolution de services ou de valorisation de l'information, on ne doit pas oublier que la redocumentarisation de l'information se heurte à des problèmes d'ordre juridique ainsi qu'à une remise en cause de la validité de l'information partagée. La dimension collaborative semble apporter une valeur ajoutée à l'information, dans la manière de la rechercher, la trier ou de la diffuser. Mais cette évolution s'appuie aussi largement sur une sérendipité des résultats et sur la croyance implicite que l'outil technique (le contenant) permettra d'apporter une valeur ajoutée au contenu de l'information. L'évolution du Web, dans la perspective du Web 3.0, dit "sémantique", permettra au contenu de retrouver une place centrale dans la recherche d'information sur Internet.

Valeur ajoutée des outils 2.0 pour les sciences de l'information

Lorsque Hubert Fondin définit l'information comme “une connaissance communiquée”, il met l'accent sur la circulation de l'information. En ce sens, information et communication sont inextricables, mais pourtant génèrent des professions distinctes. Ainsi, pour les professionnels de l'information, la finalité c'est le contenu de l'information, la connaissance que l'on va créer, publier, traiter, rechercher et diffuser. Par contre pour les professionnels de la communication, c'est le médium, le partage et la circulation du savoir qui prime sur le contenu lui-même. En effet, le “Chargé de communication” d'une entreprise et “l'Acquéreur” d'un centre de documentation sont bien deux métiers différents. Le premier informe pour communiquer, le second communique pour informer.

Cependant, avec une utilisation toujours plus croissante des outils du Web 2.0, les professionnels de l'information et de la communication vont essayer de rechercher une plus-value, une valeur ajoutée à leurs activités, en se posant la question suivante: comment valoriser au mieux l'information échangée?

Cette convergence des enjeux va être doublée d'une convergence des pratiques et des rôles des professionnels dans l'utilisation des outils du Web 2.0.
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